L'actualité de la crise : QUEL FESTIVAL À CANNES ! par François Leclerc

Billet invité

Le guet-apens a fonctionné. Devant la menace d’une sortie de l’euro, une opposition à la tenue d’un référendum sur cette question s’est immédiatement manifestée dans les rangs du gouvernement grec. La perspective de voir voter la confiance au gouvernement demain vendredi au Parlement s’évanouit. Si Brutus était grec, il s’appellerait Evángelos Venizélos, du nom du ministre des finances qui aspire à prendre la place de Georges Papandréou et s’est sans tarder opposé à la tenue du référendum sur ce thème. Les tractations se multiplient à Athènes, les rebondissements ne vont pas manquer, les réunions de crise se multiplient.

Même si une clarification, quelle qu’elle soit, intervient rapidement, les dirigeants européens vont être placés dans une situation très inconfortable. Le sort réservé par le marché à l’Italie va être l’objet de toutes les attentions. Le pays est désormais monté en première ligne. Qui l’eut cru il y a encore quelques semaines ?

Un conseil des ministres extraordinaires a approuvé dans la précipitation les mesures annoncées par Silvio Berlusconi dans sa lettre à l’Union européenne, tandis que la Troïka va la semaine prochaine débuter sa mission d’inspection au Portugal, qui attend pour demander un allégement de sa peine, sous forme d’allongement des délais dans un premier temps. Partout, les temps sont de plus en plus difficiles.

Il va être tenté d’accélérer le montage financier destiné à renforcer le FESF (fonds européen de stabilité financière), qui continue de susciter de sérieux doutes, la période d’incertitude n’étant pas propice pour avancer sur le second volet du « pare-feu », en vue d’obtenir des concours financiers en dehors de l’Europe. Vu l’état du marché obligataire, le FESF a déjà repoussé une émission en ce début de semaine, s’attendant à devoir concéder un taux plus élevé que la fois précédente et ne voulant pas prendre le risque qu’elle ne soit que partiellement souscrite.

Avec ses moyens limités, il va devoir si nécessaire faire face aux besoins de l’Italie, gardant toutefois des moyens pour aider les banques qui ne parviendront pas seules à renforcer leurs fonds propres. Ce renforcement va lui-même devoir être accéléré, afin de parer à toute éventualité côté grec, avec le risque de devoir assumer, pour certaines d’entre elles, une dévalorisation encore plus grande que prévue des titres grecs – public et privés – qu’elles détiennent, ainsi que de leurs crédits.

Depuis le Palais des Congrès de Cannes, les dirigeants du G20 vont être aux premières loges d’un nouveau festival. Sur leurs écrans, ils ont déjà pu constater que le taux obligataire italien avait pointé à 6,4 % et, pire signal encore, que le spread entre l’Allemagne et la France s’accroissait, en raison d’une baisse du taux allemand et d’une hausse de celui des Français. Les marchés n’aiment pas les tragédies et viennent aussi de le faire savoir aux Espagnols, dont le taux a cinq ans a grimpé à l’occasion d’une émission, passant de 4,489 % (le 1er septembre) à 4,848 %.

Pendant que les pays de la zone euro membres du G20 se réunissent, accompagnés par l’Espagne qui est invitée, ceux du BRICS en font autant de leur côté. Président du G20, Nicolas Sarkozy tente de faire prévaloir une entente avec les États-Unis, Barack Obama se contentant de saluer « quelques pas vers une solution globale »…

73 réponses sur “L'actualité de la crise : QUEL FESTIVAL À CANNES ! par François Leclerc”

  1. Les dirigeants européens ont choisi de confisquer la démocratie et cette proposition de referendum a obligé à ce que cette décision soit mise à la connaissance de tous. Il ne pouvait être question que la Grèce refuse le plan et encore moins qu’elle sorte de l’euro, puisque c’était entériner la fin de la monnaie unique par effet domino. Sauf que cest de toutes façons le scenario écrit si la BCE ne finance pas directement les états, avec défaut et contrôle des capitaux à la clé. La Grèce n’aura pas la responsabilité de la chute, ce en quoi, que ce fut son objectif ou pas, Papandreou aura réussi son coup…

    Sinon, à quelle adresse puis-je joindre la modération pour une question technique sur la recherche dans le blog ?

    1. Au delà de l’aide à la Grèce, deux questions de fond, voir trois :

      – c’est la 1ère fois où une restructuration de la dette ne verra pas en parallèle une dévaluation de la monnaie, en d’autres termes, sauf à résoudre les problèmes qui ont amené la Grèce dans cette situation, la Grèce reviendra immanquablement chaque année devant l’UE pour réclamer sa dose de restructuration ( je reprends les origines de la crise Grecque, une économie qui ne produit quasi plus rien, une administration surdimensionnée consécutive de la démagogie des politiques de ce pays, une économie encore axée sur le travail au noir, l’assistanat de l’UE depuis de si nombreuses années )…

      – Comment concurrencer les 4 grandes zones que sont : les USA, le Japon, la Chine, l’UK qui ont la possibilité de contrôler leur monnaie, banque centrale capable de faire fonctionner la planche à billets ou la destruction de billets pour la Chine, alors que la zone euro se trouve par son obligation de passer par les banques pour emprunter avec une charge de la dette impossible à tenir dans le temps …

      – J’ajouterai pour avoir vu combien les prix dans les grandes surfaces sont unifiés dans toute l’
      Europe, Grèce – Portugal – Espagne – Belgique – Hongrie – France, combien avec des salaires en baisse ou de petits salaires, il est impossible de s’habiller, les multinationales de l’habillement, de l’électro ménager, des voitures, ont unifié leurs prix en Euro, et comment avec des économies hyper compétitives comme l’Allemagne-Pays bas, Europe du Nord, peut-on sans toucher à sa monnaie, arriver à redonner de la compétitivité à ses entreprises nationales et offrir des emplois à tous les habitants …

      Bref au delà de la crise actuelle, il y a effectivement des questions de fond auxquelles il n’est pas donné de réponse, en d’autres termes quoique l’on fasse, tout ce qui est fait actuellement n’est que provisoire, qu’une rustine bien fragile pour une crevaison bien trop importante du système de la Zone Euro …en d’autres termes je conçois que le 1er ministre Grecque n’aie pas trop envie de s’engager en solitaire, reste la question : a-t-il prévenu ou pas les autres pays européens !!!! dans la négative il faut reconnaitre qu’il a ou été lâche ou alors il s’est dit qu’il y avait que comme cela qu’il pouvait créer le choc !!!

      1. Des emplois pour tout le monde en Allemagne ? Vous plaisantez j’espère ! Et pari ceux qui en ont, 20% sont considérés comme travailleurs pauvres. Hyper-compétitifs, comme vous dites…

      2. Il a fait mieux que ça, il n’a pas prévenu son ministre des finances et a profité que celui-ci soit à l’hosto. Je vous suis complètement sur les prix en Europe, tant qu’on ne lira pas des listes précises, on parlera dans le vent. Informons les Européens et laissons les voter. Les Italiens ne savent plus comment se défaire de Berlu. Il a perdu les élections législatives mais il est encore là car absence d’une autre possibilité de coalition. Cela ne donne pas aux jeunes une haute idée de la démocratie. Sa politique populiste a aussi protégé des pléthores de fonctionnaires que tout le reste du pays déteste, les télés passent quotidiennement des reportages sur des nantis qui touchent les minima, sont exemptés d’impôts, touchent l’aide au logement pour habiter dans des palais, etc…

    2. Pour ce que j’en vois – a lire a droite et a gauche – papandréou est en train de se montrer plus conciliant sur la question. Mais, surtout, il est – grâce à la panique provoquée par cette annonce – a présent en mesure de négocier avec la droite locale pour qu’elle arrête de faire blocage en … refusant de voter les plans d’austérité préconisés par ces grands démocrates de la Troïka.

      Alors, je ne sais pas si cela est véritablement un coup de génie politique – prétendre vouloir consulter le peuple pour forcer la droite a voter des mesures de droites proposés par un gouvernement socialistes car imposés depuis plus haut – mais, la, et en l’état des choses, si au final le référendum n’a pas lieu ou pourra vraiment se demander pourquoi il a posé la question sur la table. Surtout si, au final, le principal « acquit » de la pagaille résulte en un vote de l’opposition en faveur des mesures de droite libérale qui leurs sont imposées.

      Du grand beau.
      J’attends la suite avec impatience…

      1. Difficile de savoir exactement quel était l’effet escompté et s »il y en avait un réellement envisagé de façon claire. Je crois tout de même que cela aura un impact futur dans le délitement du système…

  2. Ne sachant pas où poser ma question, je profite de cet article pour le faire.

    Dans le livre du propriétaire des lieux « le capitalisme à l’agonie » (p82-83), l’effet des spéculateurs sur le marché des CDS est décrit avec le raisonnement suivant :
    1/ La possibilité de parier sur la perte d’un émetteur de dette conduit les spéculateurs à gonfler la demande de CDS
    2/ Les acteurs du marché pensent alors que le risque s’est objectivement accru (ce qui est faux)
    3/ D’où une augmentation de la prime réclamée par l’assureur
    4/ D’où une hausse du taux d’intérêt
    5/ Les difficultés financières de l’emprunteur augementent donc
    Le fond de la justification est dû au caractère « autoréalisateur » des paris spéculatifs sur la faillite des emprunteurs.

    Mais nul part n’est évoquée l’éventuelle possibilité qu’auraient les spéculateurs à parier sur la réussite d’un émetteur de dette en gonflant l’offre de CDS. Si je ne m’abuse, la chaîne de causalité précédente pourrait être imitée et on conclurait alors sur le caractère « autoréalisateur » des paris spéculatifs sur la réussite des emprunteurs. Or, jamais personne ne parle de cette possibilité.

    Je me dis donc qu’il doit y avoir une raison que je ne connais pas. Peut-être que la situation comporte une asymétrie : serait-il plus facile/rentable/sûr pour les spéculateurs de parier sur la faillite plutôt que sur la réussite des emprunteurs ? Où est l’asymétrie ?

    Dans le cas où il n’y aurait pas d’asymétrie, peut-on dire que les relations emprunteur-prêteur alternent entre des moments fastes (cercle vertueux dû à la spéculation sur la réussite des emprunteurs) et des moments néfastes (cercle vicieux dû à la spéculation sur la faillite). Autrement dit, l’alternance entre bulles du crédit et crises du crédit. Ou est-ce une simplification à outrance que d’affirmer cela ?

    Je vous remercie pour vos éclairages.

    Sur ce, je continue ma lecture attentive de votre ouvrage fort intéressant!

    PS : avez-vous déjà réfléchi à la mise en place d’un forum pour des questions générales non nécessairement liées à l’actualité (au contenu de vos livres par exemple) ?

    1. Un CDS à l’origine est une « assurance »
      Parier sur la réussite de l’emprunteur revient à ne pas prendre d’assurance.
      Les CDS sont en corrélation ( grâce à nos matheux de la finance) avec une probabilité de défaut de l’émetteur ( calculé par les fameuses agences)
      Avec les CDS à nues notre Efficient « marché » permet de calculer en fonction de l’offre et de la demande un spread de CDS directement lié à une probabilité de défaut. La boucle est bouclé la prophétie devient réalité…
      Les CDS font parties des produits dérivés dont la planète compte plus de 680 000 Milliards de dollars dont environ 5000 milliards pour les CDS ( un peu moins de 8%)
      Et dont 80% plus de 500 000 milliards se font sur les produits dérives sur les taux de change.
      Si ça vous interesse: http://www.bis.org/publ/otc_hy1105.pdf

    2. Il y a un malentendu, un CDS est une sorte d’assurance titrisée. A la difference d’une assurance classique, elle est échangeable.
      Son aspect de titre peut faire croire qu’on peut parier sur une réussite. Comme si c’était une action. Mais elle se rapproche d’une obligation. Son aspect d’assurance n’en fait qu’une spéculation sur les accidents. Donc sur les échecs.
      De toutes manieres, des titres qui parient sur les réussites ça existe déja: Les actions, mais aussi les warants par exemple. Pas besoin de CDS.
      En dernière analyse le concept est une arnaque: Il pretends assurer sur les variations des marchés, ce qui a toujours été refusé par les bons assureurs. Mathématiquement ce n’est pas viable.
      Les calculs de statistiques sont completement faux depuis le début. La banque Morgan Stanley avait été déja prévenue par les calculs d’une de ses spécialistes, dés l’invention des CDS dans les années 90…
      Inutile de chercher un quelconque équilibre, il n’a jamais existé, sauf chez les profiteurs à la Madoff…

  3. Les Grecs connaissent leurs classiques: « timeo Danaos et dona ferentes ». Dans le cas présent ce sont eux qui craignent les Européens, surtout lorsqu’ils leur font des cadeaux. C’est un si beau cheval que leur offrent Merkel et Sarkozy, lesquelsi s’indignent à l’idée que Laokoon-Papandréou consulte son peuple avant de faire entrer la bête en bois dans les murs de la cité. Mais ce coup là les citoyens savent déjà ce qui se cache dans son ventre, aussi l’histoire risque t-elle de dévier de la version originale. Et Merkel et Sarkozy de brandir leur sabre en bois: « Eh bien alors, ce sera le siège jusqu’à ce que vous vous rendiez comme des chiens affamés »

  4. Bonjour,
    Recapitalisation et décote occupent le devant de la scène et les déclarations des différents « expert », mais en cas d’incident de marché quid des CDS? Je crois savoir que n’étant pas des assurances il n’y a donc pas de contrainte légale d’avoir des fonds de réserve pour l’émetteur?
    Qui a émis ces titres? pourront-ils être honoré? l’exposition à la dette n’est-elle pas inférieure au montant qui devra être versé aux détenteurs en cas de défaut? Les CDS n’ont ils pas été émis en considérant que le risque de défaut était nul? Et donc en quantité astronomique vis à vis de la dette qu’ils sont censés garantir? Auront nous le droit à la double peine, mutualiser le défaut sur la dette et le défaut des émetteur de CDS?
    Merci d’avance à vous Messieurs Leclerc et Jorion

  5. Il est incroyable de voir comment chaque pays ou groupe de pays du G20, malgré les difficultés qu’il traverse ou celles qu’il pressent devoir traverser bientôt s’acharne à sauver ce système.
    Je reconnais au système ultralibéral, cette victoire : notre consentement.

    Ce pouvoir est fragile surtout quand il finit par auto-induire son propre effritement. Mais il ne se laisse pas remettre en cause sans réaction : mise au pas des contestataires par la persuasion ou la force, pointer des boucs-émissaires, créer des contre-feux régionaux…

    Moi qui vous lit avec attention sur ce blog depuis de nombreuses années sans commenter, je me demande s’il n’est pas temps d’anticiper les étapes du délitement de ce système pour rassurer ceux (nombreux) que cela effraie et contrer la poignée de ceux qui fera tout pour le conserver en l’état le plus longtemps possible (quel qu’en soit le prix du moment qu’ils ne paient pas!).

    Quand on sait grâce à vous, la précarité de nos jours, faire « L’inventaire de demain » ne nous dit pas toujours comment on passera la nuit…

  6. Pendant qu’on parle de la Grèce on parle moins de l’Italie,de l’Espagne et de la France…et SURTOUT pas du tout du couple US/UK qui est dans une situation pareille voire bien pire coté dettes publiques et surtout privées(en récession quasiment pour le R Uni).
    Bizarre non?Voir analyse du leap/geab2020….cela leurs donne de plus en plus raison.A qui profite le crime?

    1. Ici aussi…

      Aux Pays-Bas, le jour même où elle affichait un bénéfice trimestriel de 1,7 milliard d’euro, ING annonçait la suppression de 2700 postes.
      http://www.volkskrant.nl/vk/nl/2680/Economie/article/detail/3012041/2011/11/03/ING-winst-maken-en-toch-veel-personeel-de-laan-uitsturen-hoe-kan-dat.dhtml

      Et naturellement, l’annonce est accompagnée du blabla habituel : la banque est en bonne santé, mais il faut se préparer au contexte économique difficile, et les nouvelles règles imposées par Bâle III…
      Pauvres banquiers quand même, ces grands humanistes sont contraint de se montrer dur 😀

  7. Nous aurons fait quelques pas vers une solution globale lorsqu’il sera établi:

    -qu’il n’y a pas de solution ni de problème global par ailleurs; sauf dans les cerveaux étriqués de colons occidentaux obsédés par leur modèle.
    -que la démocratie représentative n’est pas un idéal, comme toute organisation fondée sur la domination de certains et la soumission d’autres, mais un cauchemar devant être dépassé.
    -que l’appropriation n’est pas un droit naturel, mais l’origine des problèmes.
    -que la croissance n’est pas l’avenir mais le passé; que la résilience réside dans notre capacité à muter de parasite à symbiote.
    -que le chômage n’est pas le problème mais la solution, le but ultime de nos efforts pour savourer un peu de glande décomplexée, entre autres choses…
    -que le matraquage par propagande ou tonfa est inopérant devant l’invincibilité de bonnes idées.

    1. C’est fou ce que les partisans du moindre effort sont prêts à faire pour se la couler douce (et je suis bien placé pour le savoir).
      On devrait interdire les postes à responsabilité aux compétiteurs, aux acharnés, aux courageux, aux agités de toutes sortes.

  8. Il n’y a plus assez de croissance et donc d’épargne disponible pour financer les dettes et les déficits. Le point critique a déjà été franchi et la BCE joue avec le feu depuis des mois, elle va devoir monétiser à un tout autre niveau si l’on veut garder l’illusion du remboursement, or cette illusion disparait progressivement, les tensions sur les taux en sont la meilleure illustration. Mais l’Allemagne veille. D’un autre côté, quand on voit les bilans de la FED et la Banque d’Angleterre c’est Halloween. Et les BRICS en embuscade avec leurs énormes réserves, leurs devises sous évaluées et leurs excédents commerciaux… Mais peut être n’y a-t-il aucune solution socialement acceptable, peut être va-t-il falloir un Fukuchima financier pour que les états se mettent sérieusement autour de la table et traitent mondialement le problème de la dette privée et publique. Visiblement, on n’y est pas encore.

  9. Joyeux noël . Les fêtes s’annoncent mouvementées . C est pas grave on contractera un crédit revolving ça marche encore . Paiement fin siècle .

    1. Ce qui ne présage rien de bon ! Le nouveau gouverneur de la BCE doit certainement subodorer une récession dans l’ensemble de la zone euro et cette baisse sans risque du taux directeur ne favorisera pas l’inflation tant redoutée par Trichet car la croissance va aller s’amenuisant et pire encore, l’Europe va droit à la déflation. Donc, tout va encore pour le mieux pour le moment …
      Et si l’on tient compte des bruits de bottes de plus en plus perceptibles au Moyen-Orient, tout ira encore mieux …

  10. @ François,

    Bonjour,

    Les chinois ont choisi de prendre des participations dans différentes couches de nos structures financières, l’assurance-vie en (sous-)France, et pourraient être amenés à soutenir plus directement la Grèce, dans des proportions de l’ordre de la centaine de milliards d’euros (le zeste de la dette amaigrie des 50%..la demi-part des actifs des armateurs de la mer d’huile, le Pyrée présageant de l’axe de « retour sur investissement » envisagé).

    La Grèce en nouvel Hong-Kong inversé, un bail amphithéotique à la clé ? Ou 99 ans pour les 99% ?

    Diplomatiquement, personne ne veut assurer la prise de contrôle de la souveraineté économique de la Grèce, ni la détresse aigüe de son peuple, le nouveau quarteron de l’Etat-Major ayant sa partie de drapeau à jouer…

    Wall Street pratique l’autophagie en relative discrétion, hybride du parle à ma main manges ta propre main, la main tranchée du voleur pratiquée par le marché himself, en pleine charia hebdo, reste quoi, sinon le capitaine crochet et son poing d’interrogation de fer ?

    Nous n’Iran plus aux AAA-bois ? Ou comment faire bois de tout feu ? Cocktail boursikoff et transnationalisation gouvernementale transposée en série télé-réalité..

    1. Merci Jérôme !!!

      Je vous rejoins !!!
      Fallait veiller, auparavant, à ne pas prendre les politiciens, financiers et puissants pour des pommes…. tout de même !!!
      Malheureusement pour les miens !

    1. ils font quasiment ce qu’ils veulent avec leur banque centrale, ce qui leur done une marge que la zone euro n’a pas.

  11. Attention… je vais être politiquement incorrecte…
    =====================================
    Tout ceci est une comédie…une comédie dramatique…

    J’ai l’étrange sentiment que la question de la sortie de la Grèce de la zone heureux est réglé depuis belle lurette…
    Le référendum est juste une porte de sortie « honorable » qui évite aux dirigeants européen de mettre la Grèce dehors…
    Donc :
    ou les décideurs politiques sont de très bon comédiens ou…
    …ils ne sont VRAIMENT au courant de rien…et pensent véritablement à sauver l’ €…
    mais j’en doutes…
    Je vous mets en lien une vidéo trouvé aujourd’hui sur le site des Enculuminés…

    http://www.dailymotion.com/video/xlq4n4_jacques-attali-la-creation-de-l-euro-bfm-23-septembre-2011_news#from=embediframe

    D’autres part…sur RTL aux infos…ce matin…. j’ai entendu que El PrésiDENté…
    Notre Président…Pardon le Président de la République Française…
    …a patiemment attendu pendant 8 longues minutes… le Premier Ministre Chinois Hu Jintao…
    sous le crépittement des photographes et les lumières des caméras….du monde…entier…
    G 20 oblige…
    …8mn…10 longues minutes…alors que Mr Hu Jintoa est réputé pour sa ponctualité…

    Un message on peut plus clair….en diplomatie…mais aussi dans le cas présent en diplomatie …Financière…
    Un blog du figaro donne une autre explication….mais je n’y crois absolument pas…
    http://blog.lefigaro.fr/election-presidentielle-2012/2011/11/pourquoi-sarkozy-a-attendu-devant-le-palais-des-festivals.html

    Enfin…un jour…dans 20 ou 30 ans…on saura les détails du scénario qui se jour aujourd’hui…
    et nous aurons alors…des surprises…quand on nous dévoilera certains de ces secrets…d’alcôves…
    Une chose encore :
    POURQUOI aucuns politiques dans les autres pays européens….ne demandent-il pas AUSSI …un référendum ?

    Pour finir…une copie d’un commentaire qu’a mis sous facebook…. Thierry Ehrmannde La Demeure Du Chaos…Juste pour le fun…
    « Thierry Ehrmann
    Que tout ce beau monde de la haute finance, technocrates et grands responsables européens se mettent à hurler à la mort, maudire, calomnier, voire traiter Georges PAPANDREOU de facho est quand même le comble, avec un peu de recul, la Grèce rappelle à l’Europe et aux grands de ce monde ce que la Démocratie signifie. Il ne faut pas oublier que l’étymologie de démocratie, du grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, « souveraineté du peuple », de δῆμος / dêmos, « peuple » et κράτος / krátos, « pouvoir », « souveraineté »; le peuple renvoyant cependant à la notion plus restrictive de citoyens (la citoyenneté n’étant pas forcément donnée à toute la population). »
    C’est CE genre de trucs… « pas bien »…qui circulent sur Internet…et qu’il faut controler…
    car ce genre de « Terrorisme Citoyen »… fait plus de dêgats qu’on ne le pense…

  12. Venizelos a beau avoir depuis des mois visé une chose et une seule – le fauteuil de premier ministre – il n’en demeure pas moins qu’il ne devrait pas l’obtenir cette fois-ci : selon les fuites qui parviennent à la BBC, après la fin de la réunion gouvernementale en cours, Papandréou irait présenter sa démission au président grec et proposerait la nomination d’un gouvernement de coalition dirigé par l’ancien banquier central grec, Lucas Papademos.

    Pendant ce temps, d’autres sources disent que Papandréou ne démissionnera pas.

    Apparemment, Samaras, qui l’a toujours refusé jusqu’à présent, appellerait maintenant à la formation d’un gouvernement intérimaire… Ce serait d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles Papandréou aurait utilisé l’arme du référendum : pour forcer ND à entrer dans la danse…

    La suite sur le blog d’Athens News : Live news blog – November 3

    Pendant que l’on s’acharne à sauver un système à Cannes, la démocratie est en train d’atteindre un point de rupture en Grèce.

  13. Aujourd’hui, je suis pessimiste.
    Le problème n’est plus la Grèce, c’est fermé.
    Le problème n’est plus l’Espagne, c’est cuit.
    Le problème n’est presque plus l’Italie, en voie d’achèvement.
    Le problème est désormais la France. Il n’attendra pas les présidentielles pour se déclencher.
    A combien faut-il estimer la croissance dans le budget pour « rassurer les marchés » ?
    1%, 0.5%, 0 % ?
    Combien d’économies-recettes supplémentaires dans le budget pour « rassure les marchés » ?
    15, 30, 45 milliards d’Euros ?
    Cela ne risque-t-il pas d’inquiéter les marchés ?
    Les marchés ont-ils envie qu’on les rassure ?
    Sauf retournement de veste Merkelien et recours à la planche à billet, je ne nous donne pas plus de huit mois.
    Avec retournement de veste, pas beaucoup plus. Mais les US couleront peut-être avant nous, Ce qui serait une consolation.
    Je partage pas la jubilation de certains sur le blog à voir les dominos tomber un à un.
    Je ne crois pas que des jours meilleurs suivront forcément l’effondrement du système. Je ne suis d’ailleurs pas sur que ce soient le système qui s’effondre mais les États,
    Ceux qui pouvaient encore lui faire de l’ombre et qu’il a lentement phagocytés avant aujourd’hui de s’en débarrasser.
    Ne nous manque plus qu’une bonne petite guerre… Internationale ? Civile ? J’hésite…
    Il pleut, c’est l’automne, je vais aller chercher des champignons.

    1. Mais les US couleront peut-être avant nous, Ce qui serait une consolation.

      Hommage à tous les Américains qui dormiront ce soir dans une tente et ne mangeront peut-être que grâce à des tickets alimentaires… Ceci ne consolera jamais personne de sensé…

      .

      1. Les « élites » américaines, mais suivies par plus de 50% de la population ont voté plusieurs fois en faveur de la dérégulation totale des marchés (Reagan 2x, Bush père et fils, 3x, soit 20 ans de présidence), ce qui nous vaut les problèmes planétaires actuels. C’est de bonne guerre que ce soit ce peuple (à défaut des dirigeants, qui seront toujours à l’abri) qui ressentent les effets de leur folie… Qu’ils réfléchissent, ou fassent la révolution maintenant… N’en ont-ils pas profité durant des décennies : leurs véhicules surdimensionnés, leur essence quasi-gratuite, « le dollar c’est notre monnaie mais c’est votre problème ». J’aimerais bien que ça devienne un peu le leur, pour changer… Non ??

      2. Vous parlez de ces braves gens, souvent patriotes, qui vont mourir pour leurs patrons au lieu de vivre pour leur patrie parce qu’il est normal que les « meilleurs » réussissent ?

      3. Brix le Belge.
        Vous pouvez rajoutez deux (grosses) louches de Clinton à votre liste, soit sept mandats et 28 ans, pile poil. Et Obama derrière…. Et on a beau médire, l’a quasiment rien défait de bien significatif niveau dérégulation, mais au moins on pourra pas dire qu’il aura accéléré lui aussi le bazar des sept peintres précédents. C’est vrai qu’c’était difficilement envisageable…

  14. Histoire de bien signifier la chute de la démocratie en Grèce, voici le gouvernement que ND est prêt à soutenir (source : toujours le Live news blog – November 3 d’Athens News) :

    Sources say that New Democracy will only support an interim government if it a) it limits its work to ratifying the Brussels agreement and ensuring the payment of the 8bn euro bailout tranche and then b) calls elections, which should take place before Christmas.

    et :

    It’s a terminology issue, but it is clear that New Democracy is proposing a caretaker/transitional government, rather than an interim one. What they want is a government of unelected technocrats, to be appointed by President Karolas Papoulias.

    Je traduis :
    Différentes sources affirment que la Nouvelle Démocratie ne soutiendra un gouvernement intérimaire que si a)il limite son travail à ratifier l’accord de Bruxelles et assurer le paiement de la tranche d’aide de 8 milliards d’euros et b) organise des élections qui devront avoir lieu avant la Noël.

    et :

    C’est un problème de terminologie, mais il est clair que la Nouvelle Démocratie propose un gouvernement transitoire/d’affaires courantes, plutôt qu’un gouvernement intérimaire. Ce qu’ils veulent est un gouvernement de technocrates non élus, qui serait désigné par le Président Karolas Papoulias.

    Sachant que les européens ont déjà dit que ratifier l’accord de Bruxelles c’est ratifier les mesures d’austérité qui vont avec… Youpi !

  15. M. Pandréou appelle à l’union nationale et veut former un gouverement avec les partis de droite de son pays. Le projet de référendum est abandonné. Plus de référendum.

    Informations entendu à France Inter à 16 heures aujourd’hui. A vérifier.

    1. Hier Echec, et aujourd’hui fourchette, un vrai Kasparov ce Papandreou! Chapeau bas.
      Aprés avoir hurlé contre le référendum l’opposition n’a plus le choix et doit se solidariser de la ratification du plan d’aide (et assumer l’austérité) ou assumer la sortie de l’Europe et la cata qui s’ensuivrait. Quant au peuple qui (c’est une première) protestait hier contre le référendum « trop tardif » il se retrouve devant le fait accompli… Voila un type qui a su utiliser une opposition viscérale, espérons que Sarkozy n’en prendra pas trop de graine (il va bon chemin avec le vote de la règle d’or).

  16. Loin de moi l’idée que tout « était écrit à l’avance »,
    en revanche, l’expérience du passé peut sans aucun doute éclairer notre présent.

    J’ai retrouvé un article de el correo fort intéressant à lire :

    http://www.elcorreo.eu.org/?L-Argentine-cree-un-musee-sur-la

    « L’Argentine crée un musée sur la Dette externe »
    Devoir de mémoire
    par Estelle Leroy-Debiasi

    Mes sincères pensées aux Grecs, aux Portuguais aux Espagnols, aux Italiens et bientôt à nous.

  17. Et voilà, les grecs (gouvernement) annonce que le referendum n’est pas une fin en soi…..et qu’il faut un consensus, donc gouvernement d’union sacrée droite gauche, et qu’il n’est plus question de sortir de l’euro….

    Oupaaaaaaaaaa, ca y est on est sauve alors?

  18. Un « petit » fait à noter, qui devrait peser bientôt très lourd :
    http://www.latribune.fr/depeches/reuters/l-exode-des-banques-de-la-dette-souveraine-s-accelere.html
    « L’exode des banques de la dette souveraine s’accélère »

    Va falloir accélérer les privatisations, mes gens…
    J’imagine des états sans plus aucun argent. Le rêve des libert’à rien.
    Il y a longtemps, j’avais un jour explosé en disant qu’il allait bientôt falloir payer pour respirer. Et bien… on y est.

  19. « Les marchés n’aiment pas les tragédies et viennent aussi de le faire savoir aux Espagnols, dont le taux à cinq ans a grimpé à l’occasion d’une émission, passant de 4,489 % (le 1er septembre) à 4,848 %. »

    Les taux à 3 ans sont montés de 22 %, ceux à 5 ans de 7 % et ceux à 10 ans sont à 5,5%. Et le problème c’est que l’Espagne aura besoin de 150 Mds € en 2012, 72 % de plus que cette année (110 Mds € pour rembourser de la dette et 40 Mds € pour combler le déficit budgétaire – le prix qui coûte le système délirant des 17 Autonomías, qui est en train de prendre l’eau de toutes parts).

    Entre 2008 et 2012 la dette grecque aura augmenté de 45,7 % de son PIB. L’espagnole de 33,2 %.

    http://www.elconfidencial.com/economia/2011/11/03/salgado%2Ddeja%2Duna%2Dbomba%2Da%2Dsu%2Dsucesor%2Del%2Destado%2Dnecesita%2Dcaptar%2D150000%2Dmillones%2Den%2D2012%2D87036/

    http://www.eleconomista.es/mercados-cotizaciones/noticias/3501532/11/11/El-Tesoro-coloca-4490-millones-en-bonos-fuerte-repunte-del-interes-.html

  20. Toujours intéressant à savoir pour les possesseurs de comptes en Suisse (vous savez, la « démocratie ») :
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20111103trib000661331/evasion-fiscale-comment-les-banques-suisses-contournent-les-accords.html

    « Les intérêts acquis chaque année sur les comptes suisses appartenant à des anglais seraient taxés entre 27 et 48%, selon leur importance, ce qui n’est pas négligeable. S’agissant des contribuables allemands, ils seraient imposés à hauteur de 26,375%.

    Sociétés écrans

    Le « hic », c’est que ces comptes identifiés comme appartenant à des Allemands, des Britanniques ou d’autres citoyens européens ne représentent plus qu’une part infime de ceux gérés par les banques suisses (graphique). Tout simplement parce que les particuliers ont eu de plus en plus recours, depuis le début des années 1990 à des sociétés écrans relevant de paradis fiscaux. Des sociétés très faciles à créer. Dans ce cas, les banques et l’administration suisse ne veulent pas connaître la nationalité réelle du contribuable… qui ne sera en aucun cas taxé au profit du pays où il réside.  »
    Tout simple.

  21. L’heure est grave. Mais, que n’aurions-nous pensé si, si les grecs n’osaient une petite louche de démos. Et pas crate……Quant à nous les frenchies on bout dans la marmite européenne!!!!!Si mes souvenirs ne me trompent pas, on a déjà voté  » NON » « NIET » « NEIN » un certain 29 Mai 2005….
    Et que s’est-il passé depuis? En Janvier 2008, à Versailles le Congrès a voté à l’unanimité un pseudo traité de Lisbonne, copie conforme de feu le traité constitutionnel européen. Les Grecs vont dire « NON » and so what? And Thank you Mme Merkel and Mr Sarkozy. On làche rien, on làchera rien. A bon entendeur Salut. Je suis à Nice pour le contre-sommet dénommé « j’ai faim ».
    Je ne mange plus beaucoup et laisse volontiers ma part aux autres. J’écoute Arthur H et Brigitte Fontaine…..et il n’est pas question qu’ils nous volent notre petit bonheur d’être ensemble…Certains, bien malades ne seront plus là pour la suite, mais en Bretagne y a toujours une créperie ouverte où on peut trouver quelques maudits avec qui converser quand le Spleen vous gagne……Allez, Ya Basta et Haut les coeurs!!!!!France Furby

    1. 5 sur 5.
      Hostie ou suppositoire ça ne marche plus.
      Le corps a faim et nous savons que le système laissera tout crever.
      Ne pas obéir, jamais.
      Résister.
      Et imaginer les nouvelles formes de résistance.
      Garder confiance en la vie.
      Donc, rien à voir avec le rouleau compresseur du toujours écraser l’autre,
      ce dans n’importe quelle couche de la société.
      Moi moi moi je suis le seul a souffrir : non je ne marche pas !
      Regarde et écoute autour de toi et à l’intérieur de toi aussi.
      Je ne dis pas – Amen – ce n’est pas mon propos.

  22. Et bien le voilà le vrai visage de Papandreou, je vous l’avais bien dit. Tu parles qu’il pensait à son peuple avec son référendum totalement bidon. Et sans honneur en plus…

  23. « Les rares personnes qui comprendront le système seront soit si intéressées par ses profits, soit si dépendantes de ses largesses qu’il n’y aura pas d’opposition à craindre de cette classe-là ! La grande masse des gens, mentalement incapables de comprendre l’immense avantage retiré du système par le capital, porteront leur fardeau sans se plaindre et peut-être sans même remarquer que le système ne sert aucunement leurs intérêts » :

    Rothschild Brothers of London, citant John Sherman, communiqué aux associés, New York, le 25 juin 1863, comme quoi c’est pas nouveau..

  24. La date de ce G20 entrera dans l’histoire comme étant la date de la fin de la démocratie en Europe !
    C’est un jour bien triste !

  25. Bonsoir,
    je viens de trouver cette « info » assez intéressante sur le fond.
    Effectivement, Papandreou ne servirait-il pas d’épouvantail pour qu’on ne parle pas de ces choses-là ?

  26. Jeudi 3 novembre 2011 :

    La sixième tranche du prêt international, accordée à la Grèce en 2010 et bloquée par les créanciers en raison de la crise politique grecque, doit être absolument versée d’ici le 15 décembre pour assurer les besoins financiers du pays, a indiqué jeudi le ministre grec des Finances.

    « Dans un climat de consensus, il faut arriver le plus tôt possible, d’ici le 15 décembre, selon le calendrier des besoins financiers du pays, au versement de la sixième tranche du premier prêt (accordé au pays en 2010), soit des 8 milliards d’euros dont la Grèce a absolument besoin », a dit Evangélos Vénizélos devant le groupe parlementaire socialiste.

    Grèce : taux des obligations à un an : 231,436 %. Record historique battu.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND

    Grèce : taux des obligations à 2 ans : 102,302 %. Record historique battu.

    Grèce : taux des obligations à 5 ans : 37,177 %. Record historique battu.

    Grèce : taux des obligations à 10 ans : 26,450 %. Record historique battu.

  27. Des intérèts? cher Ba,

    Mais de quoi? De l’argent fictif? Tout ceci n’a plus depuis belle lurette aucun sens…….J’échange avec mes voisins ce que je sais faire; prendre une tension, faire une injection, poser une perf’…..bref les actes médicaux de base. On me rend en échange des légumes, de la viande et du poisson. Quelle est la valeur de tout celà? Moi, perso, je ne connais à présent que l’économie solidaire. Je suis un peu Breizh et sûrement pas trop Bling-bling. Mais je cha,nge de montre et de lunettes tous les ans…..Merci, cependant de nous informer comme vous le faites depuis le début des taux d’intérèts…..Bien à vous. France Furby

  28. Pour paraphraser, « quel festival à Athènes ! » C’est l’heure des discours politiques, en Grèce :

    Georges Papandréou (extraits) :

    « We are bearing a cross and on top of that, they are throwing stones at us. »

    « We had three alternatives – the first, a catastrophic one, was to call early elections….the other alternative was the referendum…and the third solution was to achieve a wider consensus. »

    « Apart from the tone and the content of our (euro zone) partners… when they told us how to conduct our referendum, we were very clear it was a decision of a sovereign government. We may be under economic supervision but democratic institutions are ours. »

    « Why did the referendum create a surprise? Other government members and I had said that what was at stake was our membership in the euro. When we were saying this, they were calling us blackmailers. Yesterday there was confirmation of all that we were saying. »

    Evangelos Venizelos :

    1: All necessary measures must be taken to receive the bailout from our partners and creditors. At the same time the bailout should be approved by a majority of 180 lawmakers in the 300 seat parliament.
    2: Any plans of referendum should be scrapped.
    3: A consensus with New Democracy (ND) is on the cards and the chance to reach a common deal with the main opposition party seems a reality.
    4: Our banking system has to kept secured and guaranteed.
    6: Greece must receive the 6th tranche before December 15.
    7: Negotiations about the new bailout agreement with Troika need to be started as soon as possible.
    8: “We need to work with our partners on the Public Sector Involvement to achieve, if possible, 100% participation in the debt haircut ».
    9: New bailout agreements need to be ready by January 12. Greek banks have raised 120 billion euros from European Central Bank so far.
    10: The bottom line is that the Greek people should decide about all the above

    (non, je n’ai pas oublié le « 5 », il n’y est tout simplement pas !)

    Le joyeux chaos continue, et là, bon, je ne sais plus trop ce qu’il faut en penser. Il est bien trop tard pour mouiller ND dans les mesures d’austérité, les gens ne retiendront que les plans adoptés par le PASOK seul depuis l’été 2010… Comprends pas pourquoi il s’est couché, le camarade Georges. Pour moi, il fallait aller jusqu’au bout et tomber demain durant le vote de confiance, tant pis, assumer jusqu’au bout… Mais bon, je suis pas première ministre, évidemment, donc je peux sans doute pas comprendre avec mon chtit cerveau de citoyenne lambda…

    PS : comme toujours, la source est le blog d’Athens News.

  29. Et en plus, je fais les diagnostics de grossesse de façon clinique……c’est intéressant avec les femmes jeunes et moins jeunes qui ne peuvent plus accéder à notre Grand Système de soins obstétricaux. Depuis Semmelweis, on a appris à se laver les mains( cf Thèse de doctorat de Louis-Ferdinant CELINE), mais toutes ces femmes ne peuvent accéder à une brillante échographie!!!!!(cf résultats de la périnatalité en Île de France). Mais chez nous en 56, on accouche
    à domicile, dans la voiture, où au service d’urgence parce que la sage-femme de garde fait un accouchement……Je précise que je suis dans notre pays contre l’accouchement à domicile…mais pour la santé des femmes, de leur compagnon et des enfants. France Furby

  30. Pour le moment, il est dit qu' »Angela » est à la manoeuvre mais je me demande un peu paradoxalement si « elle » le sera toujours quand la France va perdre son AAA et par voie de conséquence le FESF devenu intenable, et plus largement la politique économique commandée par l’Allemagne.

    Une idée prospective quelqu’un ?

  31. Je pense que je suis définitivement dégoutté des politiques .
    Des carriéristes corrompus . Pas un pour rattraper l’autre .
    Que des mensonges et des boniments .
    Aucune vertu .
    Que du toc .

  32. Le sort réservé par le marché à l’Italie va être l’objet de toutes les attentions. Le pays est désormais monté en première ligne. Qui l’eut cru il y a encore quelques semaines ?

    j’ai peut-être pas saisi l’ironie,
    parce qu’il me semble l’avoir lu ici à maintes reprises (Italie, Espagne Portugal, puis France, dans l’odre ou le désordre)
    l’europe du sud contre l’europe du nord
    yapluka créer un euro-sud et un euro-mark !

  33. Hé ben voilà, il va peut-être revenir, le référendum !

    Ah, la Grèce et ses politiques !

    8.22pm There is clearly no chance of a consensus vote now. All eyes are focused on the confidence vote tomorrow.

    8.12pm Samaras has just concluded his speech to parliament in which he has made clear that he has no interest in co-operating with Papandreou. He has also called for snap elections in six weeks. New Democracy is leaving the parliamentary debate on the confidence motion. The consensus only lasted for a few hours.

    8.08pm Samaras: « Papandreou said that the Greeks do not want the euro. Who is the prime minister of the drachma? »

    8.06pm A somewhat infuriated Samaras is currently addressing the parliament as part of the lead up to the confidence vote tomorrow. He has asked Papandreou to step down and said that Papandreou would be ‘mistaken’ if he thought that the two could govern together.

    Pour le plaisir, et dans l’ordre chronologique classique :
    8.06 un Samaras en pétard s’adresse en ce moment au parlement dans la suite des débats amenant au vote de confiance de demain. Il a demandé à Papandréou de démissionner et a dit que Papandréou aurait « tort » de croire que les deux [PASOK et ND, NDT] pourraient gouverner ensemble.

    8.08 Samaras : « Papandréou a dit que les grecs ne voulaient pas de l’euro. Qui est le premier ministre de la drachme ? »

    8.12 Samaras vient de conclure son discours au parlement, dans lequel il a été très clair sur le fait qu’il n’avait aucun intérêt à coopérer avec Papandréou. Il a aussi appelé à ce que des élections anticipées aient lieu dans 6 semaines. La Nouvelle Démocratie quitte le débat parlementaire concernant la motion de confiance. Le consensus n’aura duré que quelques heures.

    8.22 Il est maintenant clair qu’il n’y a plus aucune chance qu’il y ait un vote de consensus. Tous les yeux sont rivés sur le vote de confiance de demain.

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